Tabou





Il y a plus de 50 romans dans la collection Tabou ! Je t'en présente quelques-uns. Pour découvrir les autres, je t'invite à te rendre sur le site de l'éditeur : https://editionsdemortagne.com/categorie-produit/tabou/


Échec. Failure. Fracaso. Fallimento.

Peu importe quelle langue on utilise, le résultat est le même : je n’ai pas réussi ma cinquième secondaire. En septembre, je vais devoir recommencer à zéro, tandis que ma jumelle ira au cégep.

On a beau être identiques, ma sœur et moi, un monde nous sépare. Avec ses longs cheveux châtains tressés à la Katniss Everdeen, son cerveau digne de celui d’Einstein et une bonté qui surpasse celle de mère Teresa, Cassiopée Coulombe est la perfection incarnée.

Et la préférée de nos parents.

C’est simple, elle excelle sur tous les plans, alors que je fais toujours tout foirer. À l’école, à la maison, dans la vie en général… je ne suis qu’une déception sur deux pattes. Éléonore-la-bonne-à-rien. Celle qu’on tolère par dépit, faute d’options.

Ouais, ça, je l’ai compris il y a très longtemps. Grâce à ma chère maman.

L’enfant préféré est un fait réel, plus courant qu’on ne veut le croire. Et, bien qu’il soit humain de s’accorder davantage avec certaines natures et certains types de personnalité ou de caractère, le favoritisme et l’iniquité perçus par les enfants lésés peuvent entraîner de la jalousie, de l’insécurité, une faible estime de soi ainsi qu’un cruel manque de confiance. Des blessures qui, malheureusement, persisteront.



Je m’appelle Sam. J’ai 18 ans. Je suis nul. Pour le moment, c’est tout ce que je sais de moi. Et c’est assez difficile à avaler…

Je viens de doubler mon secondaire 5. Avec brio ! En fait, ce que je réussis de mieux, c’est « pocher » mes examens. En restant 100 % dans la lune (ça me ferait au moins un 100 dans mon bulletin !) et en n’étudiant pas, je me suis mérité un an de plus en enfer.

J’en peux plus qu’on me demande ce que je veux faire de ma vie ! Je n’en ai pas la moindre idée. J’en ai marre d’y réfléchir. À la limite, je m’en fiche. Je veux juste lâcher l’école, sans décevoir ma blonde et ma famille. En même temps, j’ai peur de faire la gaffe de ma vie.

J’ai juste envie d’aller voir ailleurs si j’y suis. Ouais, c’est ça, j’me pousse ! Non. Ce serait carrément fou. Oh et puis, tant pis. Qu’est-ce que je risque au fond ? Ici, c’est le vide, le néant. Ailleurs, j’arriverai peut-être à me trouver.





Alexandra a quatorze ans quand la fatigue et les ecchymoses font leur apparition. C’est à l’hôpital que le diagnostic tombe : leucémie. À partir de ce jour, la vie de l’adolescente sera à jamais chamboulée… Pendant ses trente mois de chimio, elle fera la connaissance de Guillaume, un garçon en rechute d’un cancer des os. Guillaume illumine l’univers d’Alex, assombri par la maladie. Très vite, ils deviendront proches. Très proches. Jusqu’à tomber amoureux l’un de l’autre.

Mais pendant qu’Alex avance vers la rémission avec espoir, les mauvaises nouvelles s’accumulent pour Guillaume… Certains traitements ne donnent pas le résultat escompté et d’anciennes douleurs refont surface, présage d’un avenir incertain. Impossible alors de ne pas envisager toutes les possibilités, même la pire. Celle qu’Alexandra redoute le plus au monde… Comment garder espoir quand les statistiques sont contre nous ?

Cruel, le destin a permis la rencontre de ces deux âmes sœurs pour ensuite s’acharner à les séparer. L’amour est fort et résiste à bien des épreuves, mais peut-il surmonter la mort ?





À l’âge de huit ans, on m’a diagnostiqué un Trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité ; TDAH, pour les intimes. Qu’est-ce que ça fait dans la vie, un « déficitaire de l’attention » ? Eh bien, ça conteste l’autorité, c’est irritable, ça s’impatiente rapidement, ça parle tout le temps, ça coupe la parole, ça argumente, c’est incapable de tenir en place plus de cinq minutes, ça dérange les professeurs et les autres élèves en classe, ça se fait du souci pour n’importe quoi et ça échoue souvent à l’école. Bref, ça fait chier tout le monde.

J’ai donc grandi avec une perception négative de moi-même. Pendant une bonne partie de ma vie, j’ai eu l’impression que tout ce que j’étais capable de faire, c’était me planter et déranger les gens autour de moi. J’en voulais à mes professeurs, à mes parents et à mes intervenants de n’avoir su me faire que des reproches, de m’avoir fait sentir coupable pour des comportements que je ne contrôlais pas. En vieillissant, un sentiment qui m’a toujours habité a commencé à prendre de l’ampleur. Ce sentiment, c’est la rage.
La rage de vivre.





Je ne demande pas grand-chose à la vie. Je veux juste être la meilleure.

La meilleure élève, celle qui obtient toujours la note la plus élevée de la classe, peu importe la matière.

La meilleure fille pour mes parents, qui ont déjà assez de préoccupations avec la ferme, mon frère hyperactif et le manque d’argent.

La meilleure amie pour Katy, ma best depuis toujours, même si je sais qu’elle se sert de moi.

Et, même, la meilleure des « victimes ». Celle qui a surmonté la plus terrible épreuve de toute sa vie : un enlèvement… Et sans aucune séquelle !

Bref, je veux exceller dans tout.

Pourtant, quelque part en moi, il y a cette voix qui ne cesse de me répéter que je pourrais être plus-que-parfaite. Mais comment ? Arrête de bouffer, pauvre conne.

L’histoire d’Annie est basée sur un fait vécu. 


Quand j’étais petite, mon père me répétait sans cesse à quel point j’étais laide. Avec mes cheveux crépus et mon teint de mulâtre, je détonnais à côté de mes sœurs, blondes, à la peau de porcelaine. En vieillissant, je rêvais de ressembler aux mannequins dans les magazines, aux vedettes de la télé. Mais j’ai fini par comprendre que je ne serais jamais comme elles. Jamais jolie. Juste ordinaire. Maintenant, je cache mon manque de courbes sous des vêtements trop grands. Et je m’isole, tentant de devenir invisible aux yeux des autres.

Mais voilà, récemment, j’ai trouvé la solution à mes problèmes. À mon manque de confiance. Tout ce qu’il me faut, ce sont des seins plus gros. Je me sentirais tellement bien ! Je pourrais porter des décolletés comme les autres filles, et enfin espérer connaître l’amour…

Ma mère et ma meilleure amie me parlent des complications de l’opération. Mais je me fiche de ce qu’elles racontent. Aucun risque n’est assez grand pour me dissuader d’aller jusqu’au bout de mon projet C.





Trois meilleures amies qui découvrent la vie et l’amour.

Trois expériences qui seront totalement différentes et à travers lesquelles ces amies apprendront que l’amour peut donner des ailes, mais aussi les couper.

Heureusement qu’entre amies on peut tout se dire ! Enfin… c’est ce que je croyais avant ma rencontre avec Simon. Au début, tout était parfait entre nous, mais avec le temps, ce garçon que je croyais être LE bon a commencé à exercer son emprise sur moi.

Quand l’amour devient une prison, que les paroles qui devraient être douces se transforment en coups de poing au cœur, qu’on ne sait plus à qui faire confiance et quand la personne dont on se méfie le plus, c’est soi-même, on choisit de garder le silence. C’est ce que j’ai fait. Sauf qu’en gardant le silence, on peut perdre la voix et parfois même… la vie.






Si on m’avait dit, il y a quelques années, que je triperais sur Stéphanie Dubuc, je ne l’aurais jamais cru. Mais voilà, maintenant, je suis pris au piège. Je suis tombé sous son charme et je n’arrive plus à me la sortir de la tête.

Tous les autres considèrent Stéphanie comme une nerd, une rejet, mais pour moi, c’est la fille la plus parfaite de l’école. Toutefois, quand on est un sportif populaire, on n’a pas le droit d’aimer ce genre de personnes. On se fait juger et nos amis pensent qu’on est fou, qu’on est devenu loser, comme ces gens que tout le monde écœure parce qu’ils sont différents. J’en ai assez. Faut que ça arrête. Ça va trop loin !

Stéphanie croit que je la niaise, mais c’est faux ! Je l’aime tellement… Je dois réussir à la convaincre que mes sentiments sont réels. Je dois faire changer les mentalités dans cette école. Je dois surtout faire du ménage dans mes amis, parce qu’ils n’ont peut-être pas tous une influence positive sur moi, finalement.





Lili, Frankie et Liz avaient élaboré le plan parfait : mourir tous ensemble, sans que les gens croient à un suicide. C’est du moins ce qu’ils pensaient. Mais ça ne s’est pas passé comme prévu…

Lili, elle, a survécu.

Après un long coma, elle se réveille à l’hôpital, où tout le monde crie au miracle. Mais pour l’adolescente, c’est un désastre. Elle n’est pas morte comme elle le voulait ! Et ses meilleurs amis sont partis, la laissant seule pour endurer cette vie qu’elle désirait tellement fuir. Pas facile de se battre pour recommencer à marcher quand ton seul souhait est d’en finir…

Lentement, Lili prend toutefois conscience que son geste a eu de graves répercussions sur les membres de sa famille. Méritaient-ils toute la peine qu’elle leur a fait endurer ? D’ailleurs, ses raisons de vouloir mourir étaient-elles valables ? Au-delà du rétablissement de son corps brisé, la jeune femme devra entreprendre une guérison beaucoup plus difficile. Celle de son esprit.